"Soyez votre propre sugar daddy" : que veut dire vraiment cette phrase ?

On voit partout la phrase “I’ll be my own sugar daddy” : en bio Insta, sur des memes, dans des posts où quelqu’un raconte qu’il ou elle en a marre d’attendre qu’un “riche” tienne enfin ses promesses. Mais qu’est-ce que ça veut dire concrètement, être son propre sugar daddy, surtout si on s’intéresse vraiment au sugar dating et pas juste à la blague ? Est-ce que ça veut dire arrêter complètement, ou simplement ne plus se laisser porter par quelqu’un d’autre ?

“J’étais fatiguée de fantasmer sur quelqu’un qui allait me sauver”

Dans beaucoup de témoignages, on lit la même histoire : au début, l’idée d’un sugar daddy ressemble à une porte de sortie. Moins de stress pour le loyer, la possibilité de respirer un peu, peut-être même un mentor qui connaît le monde pro. Dans la vraie vie, ce qu’on retrouve souvent dans les récits, ce sont des rendez-vous annulés, des allowences promises mais jamais versées, ou des hommes qui pensent acheter ton temps comme un abonnement.

À un moment, certains craquent : “Stop, je vais devenir mon propre sugar daddy.” Pas forcément pour couper avec le sugar dating, mais pour arrêter de baser tout leur équilibre sur quelqu’un qu’ils connaissent à peine. La phrase devient un changement de perspective : au lieu d’attendre un sauveur, on se demande ce qu’on peut mettre en place soi-même pour se sentir plus stable, avec ou sans sugar relation.

Bonus ou bouée de secours : à quoi sert vraiment une relation sugar dans ta vie ?

Une frustration qui revient constamment, c’est le moment où la relation sugar passe d’un petit plus agréable à une bouée financière. Certains expliquent qu’ils ont calé leurs horaires de cours, leur job étudiant, voire leurs projets de vacances autour d’un seul homme. Quand la relation s’arrête, tout s’écroule d’un coup.

Les histoires de relations sugar qui se passent mieux ont un point commun : la personne avait déjà une base à elle. Pas une vie parfaite, mais une structure qui ne repose pas entièrement sur un seul wallet. Dans comment fonctionne le sugar dating en Belgique, on voit bien que les relations les plus stables ne remplacent pas un plan de vie, elles l’accompagnent. “Être son propre sugar daddy”, c’est justement ça : faire en sorte que la relation soit un bonus, pas la seule chose qui empêche tout de s’effondrer.

Indépendance financière = capacité réelle de dire non

Une phrase dure qu’on lit souvent : “Je savais que je ne voulais plus, mais j’avais besoin de l’argent.” Quand ton loyer, tes factures ou ton aide à la famille dépendent entièrement d’un seul sugar daddy, dire non devient soudainement très compliqué. Tes limites ne sont plus seulement émotionnelles, elles deviennent économiques.

C’est aussi pour ça que le thème des limites revient autant, notamment dans les discussions sur les accords dans une relation sugar. Tant que ta sécurité de base dépend d’une seule personne, chaque “non” ressemble à un risque de chute libre. Construire ton propre petit filet de sécurité – job, side hustle, épargne, aide publique – ne supprime pas les difficultés, mais te rend beaucoup plus libre de quitter une relation qui ne te respecte plus.

Être son propre sugar daddy, ce n’est pas juste s’acheter des cadeaux

La version Instagram-friendly de “be your own sugar daddy”, c’est des photos de shopping, de voyages en solo, de verres de vin chers “offerts par moi à moi-même”. Dans les posts les plus honnêtes, on découvre une tout autre réalité : apprendre à gérer son argent, décoder des contrats et savoir dire non à une proposition bancale, même si la somme est très tentante.

Être son propre sugar daddy, c’est parfois extrêmement peu glamour : se lever tôt, faire un job qui n’a rien de prestige, mettre de côté petit à petit, dire “non” à certaines dépenses pour avoir enfin un peu de marge. Mais les personnes qui en parlent avec le plus de recul disent aussi qu’elles ont retrouvé quelque chose qu’elles avaient perdu : le sentiment de ne plus dépendre d’un seul message ou d’un seul virement pour dormir tranquille.

Est-ce qu’on peut être autonome et quand même faire du sugar dating ?

La réponse courte des personnes qui ont déjà vécu plusieurs relations sugar, c’est oui. Pour beaucoup, la phrase “soyez votre propre sugar daddy” n’est pas un manifeste anti-sugar. C’est plutôt une manière de dire : “Je veux que cette relation reste un choix, pas mon dernier plan B.” Elles racontent qu’elles continuent à utiliser certaines plateformes, mais avec un mindset différent et des attentes moins naïves.

Comprendre ce qu’un sugar daddy est (et n’est pas) en Belgique aide aussi à recadrer les choses. Un sugar daddy n’est pas un CDI, ni un banquier officiel, ni une assurance vie. C’est une personne avec ses envies, ses limites, ses contradictions. Être ton propre sugar daddy revient à ne plus le confondre avec un système de sécurité sociale privé.

La partie dont on parle moins : l’ennui, la paperasse et le long terme

Dans les memes, tout a l’air fun. Dans les longues discussions, on voit surtout des gens qui apprennent à faire des choses très peu glamour : établir un budget, rembourser leurs dettes et dire non à certaines propositions, parce qu’ils refusent de revivre des situations floues ou humiliantes. Il y a aussi celles et ceux qui racontent leur vie “après” : moins de drama, moins de pics d’adrénaline, mais enfin un peu de stabilité.

Quand tu n’attends plus d’un sugar daddy qu’il règle tous tes problèmes, tu peux choisir plus librement avec qui tu veux passer du temps. Tu peux accepter une relation sugar parce que la connexion est réelle, parce que les attentes sont claires, parce que le cadre te convient – pas parce que tu n’as pas d’autre solution. C’est probablement ça, le véritable sens de “soyez votre propre sugar daddy” : rester aux commandes de ta vie, même quand tu joues avec des règles un peu différentes de la “norme”.

Être son propre sugar daddy, c’est choisir sa vie avant tout

Dire “je serai mon propre sugar daddy” ne veut pas dire que tu dois tout faire seul·e ou refuser toute aide. Ça veut dire que tu mets ton bien-être, ta sécurité et tes projets au centre, et que les relations – y compris les relations sugar – viennent s’ajouter à ça, pas le remplacer. Une fois que tu as cette base, tu peux aborder le sugar dating avec beaucoup plus de calme… et beaucoup moins de peur.

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